Méditer au cinéma

Conférence – 2 à 3h

Durée :   modulable 2h à 3 heures

Public : adultes

Conférence par Théo Semet

 

Il suffit de voir des spectateurs sortir d’une salle de cinéma et de comparer leurs visages à ceux du public qui attend pour le prochain film pour constater que les deux groupes ne sont pas dans la même humeur, le même rythme, la même énergie diraient certains. Ils n’ont pas non-plus la même disponibilité. Ce n’est pas pour rien si les débats post-projection sont souvent difficiles à lancer, de nombreux spectateurs étant réticents à parler d’un film juste après l’avoir vu. Il y a là quelque chose de l’ordre de l’intimité qui prouve la force du cinéma sur notre état intérieur.

Nous avons sans doute tous déjà fait cette expérience, en sortant d’une séance de cinéma, que quelque chose du film persistait en dehors de la salle. Quelque chose comme une humeur, mais peut-être plus encore, comme un mode de perception de la réalité qui nous entoure. Sous l’emprise de ce phénomène, nous faisons l’expérience d’un état modifié de conscience (EMC), tels que sont les états suscités par l’hypnose, le rêve ou la méditation.

Grâce à ce pouvoir de l’image audiovisuelle, la société de consommation induit en nous une réalité vécue sous les signes du besoin d’acheter, d’aller vite, de tout contrôler, de cultiver la performance et la compétition, en créant des réflexes mentaux qui stressent nos vies. Certains films nous aident à nous détacher de ces réflexes et à vivre au présent, à déguster les expériences quotidiennes offertes par nos cinq sens, afin de retrouver en premier lieu la simple satisfaction de vivre et de ressentir.

Cette conférence-projection permet d’accompagner le public dans la découverte d’un cinéma souvent méconnu et de comprendre comment le visionnage de ces films peut appuyer une démarche de méditation (nul besoin de la pratiquer ou d’en être spécialiste pour suivre), voire constituer un type de méditation en soi. Nous verrons aussi comment la réalisation de films, individuellement chez soi, sans grands moyens, peut s’inscrire dans une telle démarche.

 

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L’animation procédurale

Stage – adultes – 1 semaine

Durée : 5 jours – 8 heures par jour Avec Jean DELLAC

Public : adultes

Nombre de participants : De 5 à 15

Objectif du stage :

A travers une approche pratique et historique, découvrir l’animation procédurale : générer des formes, couleurs, mouvements, expériences ou narration par le biais d’algorithmes, de mathématiques mais aussi de l’imitation des lois naturelles.

Pas besoin d’un bagage scientifique très lourd mais de curiosité et de patience.

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Déroulement du stage :

Jour 1 : Procédural, qu’est-ce ? Un peu d’histoire.
Jour 2 : Les bases du codes
Jour 3 : Principes et constitutions d’une “boite à outils”
Jour 4 : Expérimentations ! 1/2
Jour 5 : Expérimentations ! 2/2

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Introduction aux trucages numériques et à l’image de synthèse

Stage intensif – adultes – 1 mois complet

Durée : 1 mois – 8 heures par jour
Public : adultes

Nombre de participants : De 10 à 25

Objectif du stage :

Comprendre les bases des trucages numériques avancés, utilisés au cinéma pour de l’extension de décor, l’animation de créatures insolites ou de foules virtuelles. Ce stage permettra de comprendre de bout en bout l’élaboration d’une image numérique pure, mais aussi de son intégration avec le “réel”.
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Déroulement du stage :

Semaines 1-2 :

  • modélisation 3D, matières et éclairage virtuel
  • Construire en volume au sein d’un logiciel 3D
  • Organiser et composer une scène
  • Donner aux éléments qui la compose des matières propres
  • Éclairer la scène
    Semaines 3-4 : “Compositing”
  • Placer des éléments virtuels dans une prise de vue réelle et vice-versa
  • Approche de l’étalonnage
  • Techniques hybrides

 

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Pâte à modeler à l’Italienne !

Conférence – tous publics – 2 à 3h

Durée :   2 heures

Public : tous

Nombre de participants : De 3 à 300

Conférence par Stefano Argentero

Les deux fameux studios italien ‘Misseri‘ et ‘Yusaki‘ qui ont fait l’histoire de la pâte-à-modeler animée en Italie.

La vie de ces studios racontée de l’intérieur avec humour et de nombreuses images par un professionnel passionné de patam’ aux accents italiens.

De la pub en Italie aux séries dans le monde entier.

 

 

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Les maîtres de la pâte

Atelier – adultes – 3 mois 2 heures par semaine

Durée : 3 mois 2 heures par semaine

ou 3 jours -6 heures par jour (24 heures en total)

Public : adultes

Nombre de participants : De 3 à 12

Objectif du stage :
Apprendre les différentes techniques d’animation avec la pâte à modeler à travers la vision des maîtres:

Bardin, Bickford, Clockey, Daniels, Fogel, Lord, Misseri, Pastor, Sthur Varga, Vinton, Yusaki librement réinterprété par Stefano Argentero

Déroulement du stage :

Mois -jour 1 : Visionnement des extraits des films
constructions modèles et/ou décors selon la technique
Mois -jour 2 : Chaque participant choisit un maître à imiter
animation des modèles et/ou decors selon la technique
Mois -jour 3 : Animation

 

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Initiation à l’image documentaire

Atelier 10 jours – 6 à 12 participants – Ados – adultes – professionnels

Durée : deux semaines soit 10 jours / 6 à 8 heures par jour
Public : Jeunes de 15 à 18 ans, Adultes
Nombre de participants : De 6 à 12

Proposé par : Julie Verger
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Objectif du stage :

Il s’agit d’une initiation aux différentes étapes qui mènent à la réalisation d’un film documentaire. L’atelier s’adresse à des stagiaires adolescent ou adulte. Il est tout à fait possible de repenser l’atelier sous une forme plus simple pour les enfants avec un encadrement renforcé. Il serait alors intéressant de penser les ateliers sur plusieurs mois en tenant compte des vacances scolaires. Il y aura des invités spécialistes à chaque étape de l’atelier afin de créer un dynamisme et de échanges multiples, diversifiés et enrichissants.

Production
Explication du circuit de production, des systèmes de financement, de la manière de monter un dossier, de la place de la télévision en tant que diffuseur « principal » etc…

Atelier d’écriture
Comment écrire un film ? Poser une problématique, la développer, la scénariser, la poser visuellement…

Cadrage
Appréhension de la caméra, explication de ce qu’est un cadre. Construire une image, la penser, concevoir les plans, la profondeur de champs…

Prise de son
Ecoute d’extraits d’émissions de radio, de sons. Explication des micros, de la mixette, de l’importance du preneur de son, de la vigilance à avoir…

Analyse de films
Analyse d’extraits de films. Fiction, documentaires, reportages mais aussi analyse d’œuvres d’art, de photographie. Tout est lié et il faut apprendre à regarder les choses, à les observer.

Montage
Pratique de la salle de montage.

Les stagiaires auront ainsi une vision globale des différents métiers qui constituent le monde audiovisuel de manière succincte mais qui leur permettra de mieux appréhender cet espace. Le but n’est pas qu’ils sachent réaliser un film de bout en bout mais d’acquérir une sensibilité visuelle et pratique.

Déroulement du stage :

Jour 1 : ANALYSE DE FILMS
2 intervenants
12 stagiaires

08h-12h
Projection de deux films documentaire aux styles, aux discours différents (Wiseman et l’île aux fleurs par exemple) avec tout le groupe. Débat, réactions des stagiaires, pistes pour réfléchir à comment analyser un film, une séquence, la place de la caméra, le parti pris…
14h-18h
Analyse des séquences, illustration de la théorie par présentation d’extraits d’autres films documentaires et/ou de fiction.

Jour 2 : ECRITURE
2 intervenants, soit 1 pour chaque groupe
2 groupes de 6 stagiaires

08h-12h
Comment écrire un projet ? Lectures de projets existants, initiation aux différentes formes d’écriture, à la façon de capter le lecteur, de transmettre des idées visuellement par l’écrit.
14h-16h
Chaque stagiaire écrit un portrait de quelqu’un qu’il aimerait filmer, sous un angle précis.
16h-18h
Tour de table des projets, correction, orientations nouvelles, devoirs pour le lendemain : écriture d’un ou deux portraits si possible et idée d’un projet réalisable dans le contexte de l’université.
Les deux intervenants se retrouvent pour parler de l’ensemble des projets afin d’être en accord pour le lendemain.

Jour 3 : ECRITURE ET PRODUCTION
3 intervenants, soit 2 pour l’atelier d’écriture, 1 pour l’atelier de production
-Atelier d’écriture, 2×6 stagiaires
08h-12h
Les stagiaires arrivent avec un feuillet comportant des portraits et l’idée d’un projet réalisable dans le contexte de l’atelier..
Tour de table, confrontation de l’ensemble des projets.
-Atelier de production, 12 élèves
14h-18h
Explications de la notion de production, des circuits de subventions, de diffusion, de l’importance du dossier de film. Prise pour exemple des projets écrits par les élèves. Comment leurs sujets seraient reçus par une chaîne ou une société de production ?

Jour 4 : CADRAGE, PRISE DE SON
4 intervenants, soit 1 par groupe afin de suivre les stagiaires le plus individuellement possible

-Atelier de cadrage, 4×3 stagiaires
(1ère session de 08h à 12h avec 2 groupes et seconde session de 14h à 18h avec les 2 autres groupes)
2 caméras
Explications rudimentaires de la caméra, exercice de cadrage, prise du conscience par l’importance du cadre, de ce qu’on met dans une image signifie… Références aux films vus le premier jour. Qu’est-ce que le réalisateur voulait-il signifier par tel cadrage, que voulez-vous dire à votre tour ?
-Atelier de prise de son, 4×3 stagiaires
(1ère session de 08h à 12h avec 2 groupes et seconde session de 14h à 18h avec les 2 autres groupes)
2 caméras, 2 kits de son
Explication du matériel, entraînement pour la prise de son à la perche et de l’utilisation de la mixette.

Jour 5 :ECRITURE PROJETS
2 intervenants soit 2 groupes de stagiaires par intervenant
4 sujets préparés par les intervenants.
4 groupes de 3 stagiaires constitués soit par les intervenants, soit par affinités, soit par tirage au sort.

8h-10h
Tirage au sort des 4 projets par les 4 groupes.
10h-18h
Ecriture des 4 projets sous la tutelle de 2 intervenants.

Jour 6 et 7 :TOURNAGE DES PROJETS
4 intervenants
Les 4 intervenants sont à la disposition des 4 groupes qu’ils supervisent. Les tournages ont lieu dans la structure accueillante oou les alentours. Un certain nombre de cadres sont imposés. Tournage de 30 minutes au maximum par groupe.

Jour 8 : INITIATION AU MONTAGE
2 intervenants
4 bancs de montage
Après une initiation sommaire, les élèves apprennent sous l’œil de l’intervenant ce qu’est un montage.
Dérushage des images.

Jour 9 :MONTAGE
2 intervenants
Montage des films avec générique etc, 5 minutes maximum.

Jour 10 :VISIONNAGE, CCL
Visionnage de l’ensemble des films, analyse des images, réflexion sur l’ensemble du stage, débouchés, festivals…

 

 

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Réaliser un film d’animation en atelier – une pédagogie transversale

conférence animée – Adultes et professionnels – 2 h + discussion

Durée : environ 2h
Public : Adultes – professionnels du monde de l’éducation de la culture, et de l’action sociale.
Nombre de participants : en fonction de la salle (jusqu’à 100)

Luc de Banville enseigne le cinéma d’animation aux ateliers beaux-arts de la ville de Paris, intervient auprès des étudiants de l’université Paris 7 dans le cadre des ateliers cinéma, et anime des ateliers de création de films depuis 20 ans, auprès de tous les publics.
Il réalise et anime des films, et a travaillé dans l’industrie du dessin animé dans les années où celui-ci accomplissait sa
mutation numérique, puis dans l’animation graphique pour la télévision.

C’est à partir de ses cours d’introduction à l’animation auprès de publics non-initiés qu’il a élaboré ce projet de conférences.
Plus qu’un cours magistral d’un spécialiste, il s’agit plutôt d’un éveil généraliste, abordé de façon ludique et pratique.
Cette conférence s’adresse plus particulièrement aux professionnels de l’action culturelle, sociale ou éducative qui
souhaitent inscrire la pratique de l’image animée au sein de leurs actions.

Réaliser un film d’animation en atelier ?
Une pédagogie transversale.

Cette conférence s’adresse en priorité aux acteurs du monde de l’éducation et de la culture et de l’action sociale.

Quels sont les enjeux de la création collective d’un film d’animation ?
Comment articuler cette pratique avec les autres enseignements et les autres Arts ?
Quelles sont les étapes nécessaires et comment les ajuster en fonction du temps dont nous disposons ?
Quelles techniques peuvent être employées ?
Comment faire ne sorte que le film soit une réelle création collective ?

Comment cette pratique, et son résultat (le film) peuvent-ils s’inscrire dans un contexte social ou institutionnel particulier (Médiathèques, Centres de loisirs, école, prison, hôpital, théâtre ou institutions privées)?
Comment faire en sorte que depuis l’écriture à la projection finale le processus soit le plus riche et le plus fort possible ?
Éducation à la manipulation des images, l’animation permet aussi de modifier le regard porté sur les images, et de montrer en pratique comment un film se fabrique.
Manipuler pour l’être moins ?

Nourrie de nombreux exemples (images, films d’animation et d’ateliers) cette conférence à pour but d’éclairer les différents
acteurs du secteur social, culturel ou éducatif sur les enjeux et les possibilités de tels ateliers, elle met en perspective les différentes pratiques et permet d’envisager plus largement les applications possibles de ce type de projet.

 

 

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