Méditer au cinéma

Conférence – 2 à 3h

Durée :   modulable 2h à 3 heures

Public : adultes

Conférence par Théo Semet

 

Il suffit de voir des spectateurs sortir d’une salle de cinéma et de comparer leurs visages à ceux du public qui attend pour le prochain film pour constater que les deux groupes ne sont pas dans la même humeur, le même rythme, la même énergie diraient certains. Ils n’ont pas non-plus la même disponibilité. Ce n’est pas pour rien si les débats post-projection sont souvent difficiles à lancer, de nombreux spectateurs étant réticents à parler d’un film juste après l’avoir vu. Il y a là quelque chose de l’ordre de l’intimité qui prouve la force du cinéma sur notre état intérieur.

Nous avons sans doute tous déjà fait cette expérience, en sortant d’une séance de cinéma, que quelque chose du film persistait en dehors de la salle. Quelque chose comme une humeur, mais peut-être plus encore, comme un mode de perception de la réalité qui nous entoure. Sous l’emprise de ce phénomène, nous faisons l’expérience d’un état modifié de conscience (EMC), tels que sont les états suscités par l’hypnose, le rêve ou la méditation.

Grâce à ce pouvoir de l’image audiovisuelle, la société de consommation induit en nous une réalité vécue sous les signes du besoin d’acheter, d’aller vite, de tout contrôler, de cultiver la performance et la compétition, en créant des réflexes mentaux qui stressent nos vies. Certains films nous aident à nous détacher de ces réflexes et à vivre au présent, à déguster les expériences quotidiennes offertes par nos cinq sens, afin de retrouver en premier lieu la simple satisfaction de vivre et de ressentir.

Cette conférence-projection permet d’accompagner le public dans la découverte d’un cinéma souvent méconnu et de comprendre comment le visionnage de ces films peut appuyer une démarche de méditation (nul besoin de la pratiquer ou d’en être spécialiste pour suivre), voire constituer un type de méditation en soi. Nous verrons aussi comment la réalisation de films, individuellement chez soi, sans grands moyens, peut s’inscrire dans une telle démarche.

 

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Cinéma d’animation adultes

Cinéma d’animation –
Public adultes – hebdomadaire – 12 participants

Durée : 3h hebdomadaires sur l’année

Public : adultes

Nombre de participants : De 6 à 12

Objectif de l’atelier :

L’animation est l’art du mouvement fantastique, du mouvement impossible hors cinéma. Une illusion née de la succession rapide des photographies que l’on pouvait encore observer, il n’y a pas si longtemps, sur la pellicule. Le numérique n’a rien changé au fonctionnement technique de base du cinéma. La caméra tronçonne à toute vitesse le mouvement filmé pour le décomposer en images fixes ; l’animateur, au contraire, compose le mouvement en prenant les images (photos) une par une, se laissant tout le temps nécessaire entre chaque prise de vue pour perfectionner la position des éléments à animer. Ainsi, nul besoin d’être virtuose si l’on s’arme de patience!

S’ouvre alors un champ infini de possibilités, car tout objet, trouvé ou fabriqué, dessin, peinture, corps… tout peut s’animer! C’est la voie royale qui mène au grand carrefour des arts : arts graphiques, chorégraphie, photographie, mise en scène, éclairage, narration, montage, texte, musique et création sonore… Mais l’animation, c’est aussi le pouvoir d’induire l’illusion de la vie dans n’importe quel objet ou matériau, ce qui rapproche cet art de ceux de la marionnette et du théâtre d’objet. Toutes les sensibilités artistiques peuvent donc y trouver leur compte!
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En pratique :

Je propose un parcours pédagogique fondé sur deux axes : d’une part, la découverte et l’apprentissage des possibilités formelles propres à l’animation (ce que cet art permet, en plus de l’inclusion des autres arts) ; et d’autre part, l’accompagnement des élèves dans leur cheminement artistique à travers la réalisation de leurs propres films. Nous découvrirons donc un peu du patrimoine très riche et méconnu du cinéma d’animation, constitué en très grande majorité de court-métrages rares en salles. Leur étude permettra aux élèves d’affiner leur regard, de mieux comprendre certains enjeux de réalisation, ainsi que de nourrir leur imaginaire pour, peut-être, en tirer certaines inspirations. Quelques rapides exercices sous forme d’expérimentation ludique leur fourniront une large palette expressive à mettre à profit dans leurs propres réalisations. Chacun à son rythme, par petits groupes ou en individuel en fonction des envies, les élèves préparent et animent leurs films, et en réalisent la bande sonore s’ils le désirent. Je tiens à rester souple, dans la mesure du possible, quant aux techniques utilisées. Ainsi, il n’est pas exclu d’inclure dans les films un peu de «prises de vues réelles» (filmage), l’essentiel étant de permettre à la créativité de chacun de s’exprimer. Je proposerai d’ailleurs de possibles ouvertures : roman-photo, light painting animé, filmage de marionnettes manipulées en direct, éléments de cinéma expérimental, VJaying, installation vidéo…

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Marionnettes Filmées

Public adultes – 13 séances – 10 participants

Durée : 13 séances
4 heures par séance
Public : Adultes
Nombre de participants : 10

Objectif du stage :

On connaît la marionnette de stop motion animée image par image. On connaît aussi la marionnette manipulée des marionnettistes. Mais que se passe-t-il lorsqu’une marionnette manipulée en temps réel est filmée et intégrée à une mise en scène cinématographique? Outre le gain de temps que permet cette technique par rapport à l’animation (et donc la possibilité de créer un film plus long, le temps d’un stage), de nouveaux enjeux de création se posent, relatifs à la texture du mouvement, à notre rapport de spectateur à la matière filmée et à ce corps au mouvement suggestif, poétique, voire symbolique. Guidés par une marionnettiste plasticienne et metteur en scène, et un réalisateur d’animation et universitaire spécialiste de la marionnette cinématographique, vous traverserez les multiples champs de création qui mèneront à la création d’un film (par groupes de 5), de la fabrication des marionnettes à leur manipulation, du scénario au montage final.

Déroulement du stage :
Partie 1 : Présentation, théorie, découverte (1 séance)
Partie 2 : Scénario (2 séances)
Partie 3 : Fabrication des marionnettes et décors (2 séances)
Partie 4 : Répétitions, plan de travail pour le tournage (2 séances)
Partie 5 : Tournage (2 séances)
Partie 6 : Post-production (montage, mixage…) (4 séances)

 

 

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Le montage vidéo dans Première Pro

Public ados-adultes – 3jours – 6 à 10 participants

Durée : 3 jours
6 heures par Jour
Public : de 14 à 104 ans
Nombre de participants : 8

Objectif du stage :

Comment organiser des images pour créer un rythme, raconter une histoire, rendre compte d’un espace, et induire finalement quelque chose de sa propre perception de la réalité?

Ce stage vous fournira les bases du montage vidéo, théorie et pratique, en passant par le montage sonore et quelques effets et retouches simples, sur le logiciel Adobe Première Pro ; que ce soit pour communiquer sur vos activités professionnelles, garder de belles traces d’évènements ou souvenirs, ou laisser libre cours à votre créativité grâce à la manipulation de l’image!

 

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Déroulement du stage :

Jour 1 : Théorie du montage, visionnage d’extrait de films à l’appui. Apprentissage technique.
Jour 2 : Montage à partir d’images fournies ou de vos propres images.        Jour 3 : Montage, et échanges sur les résultats obtenus.

 

 

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Expérimentations vidéo au microscope

Science et Vidéo – Mixage vidéo
Public ados-adultes – 3jours – 6 à 10 participants

Durée : 3 jours
6 heures par Jour
Public : de 14 à 104 ans
Nombre de participants : 8

Objectif du stage :

Avec les microscopes grand public à grossissement «léger», j’ai découvert un monde d’images nouvelles, entre ce que l’on a coutume d’appeler le microscopique, royaume de l’abstraction et de l’inouï, et la macrophotographie qui nous fait voir au plus près de ce que l’on connaît.

Ici, on reconnaît des formes, des textures, ou du moins on y retrouve cette fantastique puissance du réel, mais qui aurait deviné que cette grotte glaçiaire subtilement gélatineuse était en fait une micro-cavité de peau de clémentine fraîchement pelée?

Auriez-vous deviné la troublante organicité translucide d’un germe de pomme de terre et l’élégant psychédélisme du bigorneau?

Avec cet atelier, je vous propose d’explorer le microscopique, de s’imprégner de ses couleurs et de ses textures, de le filmer, de l’animer, pour monter ensuite de courts films expérimentaux.

Sur les musiques ou sons de vos choix, vous pourrez également vous exercer au VJing et jouer avec les multiples possibilités qu’offre le mixage en live des images issues de vos expériences.
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Déroulement du stage :

Jour 1 : Théorie et pratique du montage expérimental. Premières prises de vues au microscope des échantillons apportés par les participants (tout matériau licite accepté).
Jour 2 : Prises de vues et montage.
Jour 3 : Montage et VJing (mixage vidéo en direct).

 

 

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Créer un film d’animation initiation

Public scolaire – Enfants et ados – sur l’année – 10 jours – classe entière
Pourquoi ?

Le cinéma d’animation est une discipline transversale, à la fois technique et art plastique, pictural et audiovisuel, mettant en œuvre au service dd chaque projet tout un faisceau de compétences allant de l’écriture et du dessin à la musique et au modelage en passant par la maîtrise des outils de prise de vue et de son.

Les nouvelles technologies ayant démocratisé l’usage des outils de travail sur le son et l’image, il devient aujourd’hui possible d’initier facilement, avec des moyens modestes un grand nombre d’enfants et d’adultes au plaisir magique d’animer.

Il s’agit de créer le mouvement, d’apprendre à maîtriser l’espace et le temps pour faire vivre des dessins, des peintures, des marionnettes ou des objets habituellement inanimés qui raconteront à l’écran des histoires imaginaires dans lesquelles toutes les fantaisies sont possibles.

Il s’agit aussi d’apprendre, par la pratique de cet art, à transmettre, à communiquer un message ou une idée simple par le déroulement de l’image et du son, et donc à s’approprier le langage audiovisuel de base afin d’être compris du plus grand nombre.

Il s’agit enfin d’apprendre à se répartir les tâches pour parvenir à fabriquer un film dans nos délais, de se faire mutuellement confiance et de se déléguer les responsabilités, techniques et artistiques, et valoriser les compétences spécifiques de chaque membre de l’équipe au service du projet commun.

Un film d’animation est toujours une œuvre collective.

Comment ?

Partant d’une ou plusieurs idées, l’objectif de chacun des ateliers sera d’aboutir à un film terminé, d’une à deux minutes.

L’apprentissage des étapes, de l’usage des outils, des « trucs » techniques est conditionné par l’objectif, le défi à relever qui reste de finir le film conformément au scénario.

Ainsi, l’enseignement se cristallise pour chacun des participants dans un objet fini, à forte valeur affective et émotionnelle, qui reste leur « œuvre » collective.

Ce chapitre reprend les grandes étapes d’un atelier complet de type « atelier scolaire » pour une classe complète sur 10 jours.
Les 5 premiers jours sont étalés au long de l’année scolaire, permettant à l’enseignant de s’appuyer sur ce travail pour s’en servir de support à d’autres enseignements.
Les 5 derniers jours (tournage) sont concentrés sur une semaine complète (5X6H)
La nécessaire rotation des équipes sur les plateaux de tournage permet de faire en sorte que sur la durée de l’atelier, chaque enfant ne soit pleinement occupé et concentré que 16 demi-journées, avec 2 jours de repos, en plus du week-end inclus dans le séjour.

JOUR 1 introduction

1. Persistance rétinienne, temps et espace, les bases de l’animation, les différentes techniques.

Par des jeux optiques simples, les participants sont invités à découvrir ou à redécouvrir le principe de la persistance rétinienne.
Une projection de films d’animations réalisés en différentes techniques (dessin animé, papier découpé, pâte à modeler, marionnettes, pixillation de personnes et d’objets, poudres et peintures animées) permet d’envisager l’étendue et la diversité des modes d’expression de l’art de l’animation.
Enfin par l’expérimentation directe, sur un mode ludique, les participants sont invités à expérimenter les notions d’accélération, d’amorti, et de rythme.
Au cours de cette journée, les enfants auront fabriqué des jeux optiques (Folioscopes, thaumatropes, zootropes, etc.) et auront compris par la pratique les grands principes de l’animation d’objets.

JOUR 2

2. Écriture d’un scénario de film d’animation.

-Sur un thème défini à l’avance ou sur place, les participants écrivent une histoire en tenant compte des contraintes de durée (que peut-on dire en une à deux minutes ?).
Divisé en groupe de trois à quatre personnes, chaque groupe élabore une histoire, puis la raconte à tous, chaque histoire est commentée, analysée et mise en place rapidement.
Le choix se porte sur l’histoire la plus convaincante pour la majorité des participants.
Ensuite les participants travaillent sur l’écriture de leur scénario, au présent, découpé en séquences.
On commencera à aborder les questions de découpage de l’action et de description des personnages et des décors.
Articulée autour de la production d’une histoire écrite sous la forme d’un scénario, cette journée sera l’occasion de comprendre par la pratique les spécificités de l’écriture pour l’audiovisuel. Des jeux autour d’extraits de films (compter les plans, raconter les actions, réfléchir sur la différence entre ce qui est montré et ce qui est ressenti…) permettent d’acquérir ces notions de façon ludique et participative.

JOUR 3

3. Création des personnages et des décors

En se basant sur les descriptions des personnages et des décors, les participants commencent par dessiner, peindre ou modeler les personnages et les décors afin d’en créer l’apparence désirée.
Ces recherches graphiques et plastiques aboutissent à la définition de la ligne esthétique, ainsi que de l’ambiance générale du film (couleurs, style, éclairage, etc…).
Elles permettent aussi de lister le matériel nécessaire à la fabrication et au tournage du projet, et de préciser un certain nombre de choix techniques.

Le but de cette demi-journée n’est pas de fabriquer les éléments nécessaires au film, mais plutôt de définir par la pratique (dessin, modelage, peinture) les caractéristiques esthétiques du film, de ses acteurs et de ses décors (couleurs, technique, etc..).

4. Le découpage cinématographique, Réalisation d’un scénarimage (Story-Board)

Reprenant le scénario découpé, les participants, accompagnés par les intervenants, réalisent un scénarimage de leur film (dessiner chaque scène, estimer sa durée et en décrire l’action, le son).
On commencera à cette étape à chronométrer précisément la durée de chaque action et à préparer les feuilles d’expositions (la partition en nombre d’image de chaque mouvement à l’intérieur de chacun des scènes).
On définira aussi un plan de tournage, le nombre de plateaux nécessaires, et la répartition des tâches.

Forts du travail de la veille sur l’analyse d’extraits de films, cette demi journée sera pour les enfants l’occasion de mettre ces connaissances au service de leur propre projet, d’en dessiner chaque scène, de s’interroger sur le déroulement de chaque action et d’en prévoir la mise en œuvre.

JOUR 4

5. Fabrication des décors, personnages et accessoires.

À partir du scénarimage et des recherches graphiques, les participants fabriquent tous les éléments nécessaires au tournage (personnages, décors, accessoires…) en fonction des contraintes techniques (dimensions, armatures, comment construire et fabriquer).

C’est une journée de travaux manuels appliqués, il s’agit de construire tous les éléments nécessaires au tournage en fonction du scénarimage et que ceux-ci soient utilisables (solides et stables), l’atelier devient une ruche. Les tabliers et la douche du soir sont souvent bien utiles !

JOURS 5 à 9 (5 jours)

6. Tournage et enregistrement des sons

À partir du plan de tournage, les participants installent le ou les plateaux de tournage, (décors, éclairage, personnages) font le cadre et commencent le tournage des scènes, qui se fait image par image.
Pour chaque plateau, il faut au moins : 1 animateur pour chaque personnage à animer, une personne à la capture d’image, et une autre à la vérification de la feuille d’exposition.
Chaque plateau occupe donc en permanence de trois à six personnes.
Chaque participant peut s’il le souhaite changer de rôle en fonction des scènes à tourner.
On installera entre deux et trois plateaux.
Pendant ce temps, les participants qui ne seront pas occupés au tournage s’occuperont de l’enregistrement et de la collecte des sons nécessaires au film, de la mise en page de la jaquette pour la cassette et le CD, et de la préparation du générique.
Par roulement, chaque participant expérimentera tous les rôles.
La concentration nécessaire à cette étape du travail étant importante, il est souhaitable de l’articuler avec des activités de plein air, organisée par des animateurs en parallèle, chaque enfant pouvant aller respirer et se défouler à la fin du tournage d’un plan.

Ces 5 jours sont le cœur du processus, le temps de la réalisation concrète du film. Les plans sont tournés chaque jour, en fonction du plan de tournage, pas nécessairement dans l’ordre chronologique de l’histoire. Chaque soir, l’équipe se réunie pour regarder les plans tournés dans la journée.
C’est le moment magique où l’histoire écrite et dessinée prend vie à l’écran.

JOUR 10

8. Montage Image et Son, et projection publique.

Il est prévu de travailler par groupe de 3 au montage des éléments images et son, puis d’en comparer les différentes versions.
À cette étape, on apprendra aussi comment exporter le film en direction d’Internet.

Étape technique, le montage est aussi le temps de la remise en question du découpage initialement prévu, le moment où les notions de rythme et de musicalité du film sont perceptibles, il s’agit aussi de la finalisation par l’équipe de son projet.

Enfin, nous organiserons une projection publique du film sur écran, devant les autres enfants de l’école, devant les parents ou les habitants de la localité d’accueil.

Cette étape est particulièrement importante, car elle permet de conclure le travail de l’atelier, de ressentir clairement que le film, à partir du moment où il est projeté devant un public, lui appartient peut-être plus qu’il n’appartient à ses auteurs.
C’est aussi l’occasion de voir comment le film est perçu et compris par ceux qui n’ont pas participé à son élaboration.

Diffusion

Dés qu’un film est terminé, il sera diffusé sur Internet sur un site dédié, librement partageable en copyleft.

Exemples de films réalisés dans ce dispositif :

Les aventuriers de la ligne b

 

 

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Atelier Roman-Photo Numérique

Public ados-adultes – 10 séances hebdomadaires – 6 à 10 participants

Durée : 10 séances hebdomadaires
2 heures par séance
Public : Adultes
Nombre de participants : De 6 à 10

Objectif du stage :
Guidés par un scénariste de BD et de films (David Neau), et un réalisateur (Théo Semet), tous deux spécialistes du cinéma d’animation, les participants créent des BD numériques à partir de photos inspirées des techniques du cinéma d’animation traditionnel (papier découpé, pâte à modeler, marionnettes, sable, perles, matériaux divers…).
Ces images fixes, ainsi que quelques courtes boucles d’animation possibles (gif), seront ensuite mises en page selon le principe de la BD numérique dite en «scrolling» :
le lecteur d’une telle BD n’a sur son écran qu’une longue page verticale, à faire défiler.
Cette forme spécifiquement numérique qui se soustrait aux contraintes de l’édition papier offre de nouvelles possibilités esthétiques, que nous explorerons ensemble, d’abord en théorie, puis par la pratique.
Ainsi, nous expérimenterons l’association de techniques traditionnelles et novatrices pour aboutir à des créations originales, en passant par les étapes de scénario, du storyboard, de la prise de vues, de la numérisation et de la mise en page.

Déroulement du stage :
Partie 1 : Présentation (1 séance)
Partie 2 : Scénario (2-3 séances)
Partie 3 : Fabrication (1 séance)
Partie 4 : Prises de Vue (2 séances)
Partie 5 : Mise en page (2 séances)
Partie 6 : Restitution (1 séance)

 

 

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Atelier BD Numérique

Public ados-adultes – 10 séances hebdomadaires – 6 à 10 participants

Durée : 10 séances hebdomadaires
2 heures par séance
Public : Adultes
Nombre de participants : De 6 à 10

Objectif du stage :
Guidés par un scénariste de BD et de films (David Neau), et un réalisateur (Théo Semet), tous deux spécialistes du cinéma d’animation, les participants créent des BD numériques à partir de
leurs propres dessins (tous les niveaux en dessin sont acceptés, mais nous ne formons pas au dessin à proprement parler), dont certains donneront lieu à de courtes boucles d’animation à insérer dans la mise en page numérique dite en «scrolling» :
le lecteur d’une telle BD n’a sur son écran qu’une longue page verticale, à faire défiler.
Cette forme spécifiquement numérique qui se soustrait aux contraintes de l’édition papier offre de nouvelles possibilités esthétiques, que nous explorerons ensemble, d’abord en théorie, puis par la pratique.
Ainsi, nous expérimenterons l’association de techniques traditionnelles et novatrices pour aboutir à des créations originales, en passant par les étapes de scénario, du storyboard, de la prise de vues, de la numérisation et de la mise en page.

Déroulement du stage :
Partie 1 : Présentation (1 séance)
Partie 2 : Scénario, storyboard (3 séances)
Partie 3 : Dessin définitif (4 séance)
Partie 4 : Numérisation,
mise en page (2 séances)
Partie 5 : Restitution (1 séance)

 

 

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Créer un film d’animation découverte

Public extra-scolaire – Enfants et ados – 5 jours consécutifs – 10 à 20 participants
Pourquoi ?

Le cinéma d’animation est une discipline transversale, à la fois technique et art plastique, pictural et audiovisuel, mettant en œuvre au service dd chaque projet tout un faisceau de compétences allant de l’écriture et du dessin à la musique et au modelage en passant par la maîtrise des outils de prise de vue et de son.

Les nouvelles technologies ayant démocratisé l’usage des outils de travail sur le son et l’image, il devient aujourd’hui possible d’initier facilement, avec des moyens modestes un grand nombre d’enfants et d’adultes au plaisir magique d’animer.

Il s’agit de créer le mouvement, d’apprendre à maîtriser l’espace et le temps pour faire vivre des dessins, des peintures, des marionnettes ou des objets habituellement inanimés qui raconteront à l’écran des histoires imaginaires dans lesquelles toutes les fantaisies sont possibles.

Il s’agit aussi d’apprendre, par la pratique de cet art, à transmettre, à communiquer un message ou une idée simple par le déroulement de l’image et du son, et donc à s’approprier le langage audiovisuel de base afin d’être compris du plus grand nombre.

Il s’agit enfin d’apprendre à se répartir les tâches pour parvenir à fabriquer un film dans nos délais, de se faire mutuellement confiance et de se déléguer les responsabilités, techniques et artistiques, et valoriser les compétences spécifiques de chaque membre de l’équipe au service du projet commun.

Un film d’animation est toujours une œuvre collective.

Comment ?

Partant d’une ou plusieurs idées, l’objectif de chacun des ateliers sera d’aboutir à un film terminé, d’une à deux minutes.

L’apprentissage des étapes, de l’usage des outils, des « trucs » techniques est conditionné par l’objectif, le défi à relever qui reste de finir le film conformément au scénario.

Ainsi, l’enseignement se cristallise pour chacun des participants dans un objet fini, à forte valeur affective et émotionnelle, qui reste leur « œuvre » collective.

Atelier intensif, pour un groupe de 10 à 20 enfants sur 5 jours.

JOUR 1

1. Découverte de l’animation et mise en place du dispositif et de ses objectifs.

Par des jeux optiques simples, les participants sont invités à découvrir ou à redécouvrir le principe de la persistance rétinienne.
Une projection de films d’animations réalisés en différentes techniques (dessin animé, papier découpé, pâte à modeler, marionnettes, pixillation de personnes et d’objets, poudres et peintures animées) permet d’envisager l’étendue et la diversité des modes d’expression de l’art de l’animation.
Enfin, les intervenants exposent le thème et le projet, commencent à installer les plateaux et à définir leur utilisation pratique, directement avec les enfants qui commencent à tourner les premiers plans du film.

Au cours de cette journée, les enfants auront fabriqué des jeux optiques (Folioscopes, thaumatropes etc.) et auront compris par la pratique les grands principes de l’animation, les objectifs de l’atelier .

JOURS 2 à 4

5. Fabrication, tournage et enregistrement des sons

Le dispositif comprend 3 plateaux, et un espace de fabrication.
Chaque plateau, de tournage occupe en permanence de 3 à 4 enfants .
Chaque participant peut s’il le souhaite changer de rôle en fonction des scènes à tourner.

Pendant ce temps, les participants qui ne seront pas occupés au tournage s’occuperont de fabriquer les éléments nécessaires au tournage des plans suivants, ils réalisent aussi l’enregistrement et de la collecte des sons nécessaires au film, de la mise en page de la jaquette pour la cassette et le CD, et de la préparation du générique.
Par roulement, chaque participant expérimentera tous les rôles.

La concentration nécessaire à cette étape du travail étant importante, il est souhaitable de l’articuler avec des activités de plein air, organisée par des animateurs en parallèle, chaque enfant pouvant aller respirer et se défouler à la fin du tournage d’un plan.

Ces 3 jours sont le cœur du processus, le temps de la réalisation concrète du film. Les plans sont tournés chaque jour, en fonction du plan de tournage, pas nécessairement dans l’ordre chronologique de l’histoire. Chaque soir, l’équipe se réunie pour regarder les plans tournés dans la journée.
C’est le moment magique où le projet prend vie à l’écran.

JOUR 5

8. Fin du tournage, Montage Image et Son, et projection publique.

Le matin sera consacré au tournage des derniers plans, généralement, il s’agit du générique et de plans de transition.
Puis le groupe se réunit pour assister au montage, réalisé par les intervenants, chaque enfant peut donner son avis, et assister à l’assemblage des différents éléments du film.

Étape technique, le montage est aussi le temps où les notions de rythme et de musicalité du film sont perceptibles, il s’agit aussi de la finalisation par l’équipe de son projet.

Enfin, nous organiserons une projection publique du film sur écran, devant les autres enfants du centre de vacances, devant les parents ou les habitants de la localité d’accueil.

Cette étape est particulièrement importante, car elle permet de conclure le travail de l’atelier, de ressentir clairement que le film, à partir du moment où il est projeté devant un public, lui appartient peut-être plus qu’il n’appartient à ses auteurs.
C’est aussi l’occasion de voir comment le film est perçu et compris par ceux qui n’ont pas participé à son élaboration.

Diffusion

Dés qu’un film est terminé, il sera diffusé sur Internet sur un site dédié, librement partageable en copyleft.

Exemples de films réalisés dans ce dispositif :

 

 

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