Durée : environ 2h
Public : 4 à 77 ans
Nombre de participants : en fonction de la salle (jusqu’à 100)
Luc de Banville enseigne le cinéma d’animation aux ateliers beaux-arts de la ville de Paris, intervient auprès des étudiants de l’université Paris 7 dans le cadre des ateliers cinéma, et anime des ateliers de création de films depuis 20 ans, auprès de tous les publics.
Il réalise et anime des films, et a travaillé dans l’industrie du dessin animé dans les années où celui-ci accomplissait sa
mutation numérique, puis dans l’animation graphique pour la télévision.
C’est à partir de ses cours d’introduction à l’animation auprès de publics non-initiés qu’il a élaboré ce projet de conférences.
Plus qu’un cours magistral d’un spécialiste, il s’agit plutôt d’un éveil généraliste, abordé de façon ludique et pratique.
Cette conférence s’adresse à tous les publics :
enfants, adultes, adolescents, qui sont curieux des méthodes et des techniques de l’image animée, elles leurs permettent de
découvrir des auteurs et de tisser des liens entre les différents pratiques artistiques, d’ouvrir le spectre de la curiosité et de la connaissance.
C’est aussi l’occasion de regarder les images animées dans la perspective de leur mode de production, et de leur histoire.
Illustré d’images et d’extraits de films, mais aussi de manipulation directe, de pratique concrètes et participatives,
émaillées de détours, d’anecdotes, et d’humour, elles durent environ deux heures et sont suivies d’un temps de dialogue et
d’échange autour des sujets abordés.
Histoire de l’Image animée – De la préhistoire à la 3D
On part des ombres portées, sur les murs des cavernes, des chevaux de la Grotte Chauvet, de l’ombre des corps sur les parois, du théâtre d’ombre et de marionnette.
On parle du mythe de la caverne, de la camera obscura, des progrès de l’optique arabe, de l’apparition de la perspective, des spectacles d’ombres de Sumatra, des marionnettes du Radjastan, du Golem de Prague.
Visitons les salles de fantasmagories, les premières lanternes magiques, les spectacles d’illusionnistes…
Manipulons des jouets optiques, et les machines d’Emile Raynaud.
Retrouvons la chambre obscure, avec Etienne Jules Marey, Aedward Muybridge qui décomposent le mouvement…
Robert Houdin, et sa magie technologique nous invitera à visiter Méliès, Emile Cohl, et les rêves de Little Nemo.
Il sera question de Félix le chat, de jazz, de grattage sur pellicule, et de films sans caméra, de king kong et de Salvador
Dali, d’écran d’épingle et d’un certain hérisson perdu dans le brouillard.
On y croisera des voisins belliqueux, les créatures étranges du dernier surréaliste, des animaux qui parlent et une lampe de
bureau qui changea le monde.
Je ne serais pas exhaustif (le tenter prendrait plusieurs jours), mais j’essaierais de tracer les lignes d’une passion partagée pour les ombres mouvantes, pour la création du mouvement, de l’émotion et du rêve.
De son origine lointaine aux films en Relief et en images de synthèse, de montrer comment cet art particulier a voyagé à
travers le temps jusqu’à nous.
La conférence est richement illustrée d’images et de séquences animées.