Durée : 5 jours – 8 heures par jour Avec Jean DELLAC
Public : adultes
Nombre de participants : De 5 à 15
Objectif du stage :
A travers une approche pratique et historique, découvrir l’animation procédurale : générer des formes, couleurs, mouvements, expériences ou narration par le biais d’algorithmes, de mathématiques mais aussi de l’imitation des lois naturelles.
Pas besoin d’un bagage scientifique très lourd mais de curiosité et de patience.
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Déroulement du stage :
Jour 1 : Procédural, qu’est-ce ? Un peu d’histoire. Jour 2 : Les bases du codes Jour 3 : Principes et constitutions d’une “boite à outils” Jour 4 : Expérimentations ! 1/2 Jour 5 : Expérimentations ! 2/2
Atelier d’une semaine – 10 à 20 participants – Ados – adultes
Durée : 5 jours consécutifs – 30 à 40 h
Effectif : Jusqu’à 20 participants.
Public : Adolescents et Adultes
Le mixage en direct de séquences vidéo (V-jaying) s’est essentiellement développé pour accompagner le mixage de musique lors de soirées dansantes.
Il permet de jouer en direct des vidéos, sur un clavier de piano, de les combiner en y ajoutant des effets, et donc de créer, en direct un film expérimental unique, car dépendant en grand partie du talent et de l’inspiration du V-Jay.
Comme pour la musique électronique, cette technique est particulièrement efficace lorsque les images mixées sont des boucles qui se répètent, et installent une rythmique visuelle, qui correspond avec la rythmique de la musique.
Ma proposition est d’utiliser cette technique de façon à produire un film narratif aléatoire, comme un jeu de plans pouvant se combiner dans une série de boucles animées sur le thème Musical
Après une écoute de la musique, et son analyse détaillée (incluant la détection des rythmes et des mouvements) Les participants seront invités à réaliser des boucles de quelques secondes autour du thème musical choisi.
La technique d’animation sera libre (dessin animé, stop-motion, sable ou
peinture…Tout est possible et peut être combiné au sein de ce projet.
Les boucles réalisées seront disposées sur le clavier, on ajoutera différents effets et transitions, puis la pièce sera jouée en direct devant le public par différents interprètes issus du groupe.
Déroulé :
Jour 1
Présentation du projet, inspiration visuelle, écoute et analyse de la musiques.
Répartition des groupes et des plans.
Jour 2 à jour 4
Réalisation des images sur plusieurs plateaux, les plans sont intégrés au fur et à mesure
dans le logiciel de mixage vidéo afin que les étudiants puissent s’initier en parallèle au
mixage vidéo.
Jour 5
Finalisation du projet
Répétitions Représentation publique
Public extra-scolaire – Enfants et ados – 5 jours consécutifs – 10 à 20 participants
Pourquoi ?
Le cinéma d’animation est une discipline transversale, à la fois technique et art plastique, pictural et audiovisuel, mettant en œuvre au service dd chaque projet tout un faisceau de compétences allant de l’écriture et du dessin à la musique et au modelage en passant par la maîtrise des outils de prise de vue et de son.
Les nouvelles technologies ayant démocratisé l’usage des outils de travail sur le son et l’image, il devient aujourd’hui possible d’initier facilement, avec des moyens modestes un grand nombre d’enfants et d’adultes au plaisir magique d’animer.
Il s’agit de créer le mouvement, d’apprendre à maîtriser l’espace et le temps pour faire vivre des dessins, des peintures, des marionnettes ou des objets habituellement inanimés qui raconteront à l’écran des histoires imaginaires dans lesquelles toutes les fantaisies sont possibles.
Il s’agit aussi d’apprendre, par la pratique de cet art, à transmettre, à communiquer un message ou une idée simple par le déroulement de l’image et du son, et donc à s’approprier le langage audiovisuel de base afin d’être compris du plus grand nombre.
Il s’agit enfin d’apprendre à se répartir les tâches pour parvenir à fabriquer un film dans nos délais, de se faire mutuellement confiance et de se déléguer les responsabilités, techniques et artistiques, et valoriser les compétences spécifiques de chaque membre de l’équipe au service du projet commun.
Un film d’animation est toujours une œuvre collective.
Comment ?
Partant d’une ou plusieurs idées, l’objectif de chacun des ateliers sera d’aboutir à un film terminé, d’une à deux minutes.
L’apprentissage des étapes, de l’usage des outils, des « trucs » techniques est conditionné par l’objectif, le défi à relever qui reste de finir le film conformément au scénario.
Ainsi, l’enseignement se cristallise pour chacun des participants dans un objet fini, à forte valeur affective et émotionnelle, qui reste leur « œuvre » collective.
Atelier intensif, pour un groupe de 10 à 20 enfants sur 5 jours.
JOUR 1
1. Découverte de l’animation et mise en place du dispositif et de ses objectifs.
Par des jeux optiques simples, les participants sont invités à découvrir ou à redécouvrir le principe de la persistance rétinienne.
Une projection de films d’animations réalisés en différentes techniques (dessin animé, papier découpé, pâte à modeler, marionnettes, pixillation de personnes et d’objets, poudres et peintures animées) permet d’envisager l’étendue et la diversité des modes d’expression de l’art de l’animation.
Enfin, les intervenants exposent le thème et le projet, commencent à installer les plateaux et à définir leur utilisation pratique, directement avec les enfants qui commencent à tourner les premiers plans du film.
Au cours de cette journée, les enfants auront fabriqué des jeux optiques (Folioscopes, thaumatropes etc.) et auront compris par la pratique les grands principes de l’animation, les objectifs de l’atelier .
JOURS 2 à 4
5. Fabrication, tournage et enregistrement des sons
Le dispositif comprend 3 plateaux, et un espace de fabrication.
Chaque plateau, de tournage occupe en permanence de 3 à 4 enfants .
Chaque participant peut s’il le souhaite changer de rôle en fonction des scènes à tourner.
Pendant ce temps, les participants qui ne seront pas occupés au tournage s’occuperont de fabriquer les éléments nécessaires au tournage des plans suivants, ils réalisent aussi l’enregistrement et de la collecte des sons nécessaires au film, de la mise en page de la jaquette pour la cassette et le CD, et de la préparation du générique.
Par roulement, chaque participant expérimentera tous les rôles.
La concentration nécessaire à cette étape du travail étant importante, il est souhaitable de l’articuler avec des activités de plein air, organisée par des animateurs en parallèle, chaque enfant pouvant aller respirer et se défouler à la fin du tournage d’un plan.
Ces 3 jours sont le cœur du processus, le temps de la réalisation concrète du film. Les plans sont tournés chaque jour, en fonction du plan de tournage, pas nécessairement dans l’ordre chronologique de l’histoire. Chaque soir, l’équipe se réunie pour regarder les plans tournés dans la journée.
C’est le moment magique où le projet prend vie à l’écran.
JOUR 5
8. Fin du tournage, Montage Image et Son, et projection publique.
Le matin sera consacré au tournage des derniers plans, généralement, il s’agit du générique et de plans de transition.
Puis le groupe se réunit pour assister au montage, réalisé par les intervenants, chaque enfant peut donner son avis, et assister à l’assemblage des différents éléments du film.
Étape technique, le montage est aussi le temps où les notions de rythme et de musicalité du film sont perceptibles, il s’agit aussi de la finalisation par l’équipe de son projet.
Enfin, nous organiserons une projection publique du film sur écran, devant les autres enfants du centre de vacances, devant les parents ou les habitants de la localité d’accueil.
Cette étape est particulièrement importante, car elle permet de conclure le travail de l’atelier, de ressentir clairement que le film, à partir du moment où il est projeté devant un public, lui appartient peut-être plus qu’il n’appartient à ses auteurs.
C’est aussi l’occasion de voir comment le film est perçu et compris par ceux qui n’ont pas participé à son élaboration.
Diffusion
Dés qu’un film est terminé, il sera diffusé sur Internet sur un site dédié, librement partageable en copyleft.